Le développement durable est avant tout une démarche avec une vision, un idéal vers lequel on veut tendre, puis une stratégie, des principes d’actions (valeurs), un plan d’action et enfin une évaluation (avant, pendant, après). Pour mettre en place, cette démarche, on peut s’appuyer sur des référentiels internationaux, nationaux.
Le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de Londres s’est inspiré de la BS 8901, “British Standard specification for a sustainability management system for events”, pour manager les Jeux Olympiques de Londres
Cette certificartion définit les exigences inhérentes à un système de gestion durable des événements. La certification ne concerne pas l’événement à proprement parler, mais le système de gestion utilisé dans le cadre de l’organisation d’un événement.
Elle s’appuie sur les 3 points suivants
People : la BS 8901 ambitionne d’encourager la participation, le recrutement de personnel à des conditions équitables lors de l’organisation d’événements.
Planet : réduire l’empreinte écologique d’événements en encourageant, notamment, la réduction des émissions de CO2 et une meilleure gestion des déchets – y compris préventive.
Profit : il s’agit enfin de soutenir les investissements locaux et la solvabilité à long terme de l’organisateur.
Mais le comité d’organisation des Jeux de Londres a également initié la norme 20121 sur l’organisation des événements dans une démarche développement durable
L’ISO 20121 est spécifique aux organisateurs d’événements (OEDD)
C’est une approche par systèmes de management appelant l’identification des enjeux clés du développement durable comme :
le choix du lieu,
les procédures opérationnelles,
la gestion de la chaîne logistique,
l’approvisionnement,
la communication,
le transport,
…
Concernant la vision des JO de Londres, le comité d’organisation a décliné "On planet living" en "Towards one a planet Olympic" en collaboration avec WWF-UK et l’ONG britannique BioRegional
Cette vision des JO de Londres est à la fois environnementale (gestion des ressources naturelles), sociale (qualité de vie, bien-être) et économique (économie locale). Ces 3 dimensions sont bien sur interdépendantes et servent de fil rouge pour le plan d’actions. Mais quels sont été les points forts et les points faibles de sa mise en oeuvre.
Le rapport WWF-UK et l’ONG britannique BioRegional publié le 20 juillet 2012 nous donne un premier aperçu des performances développement durable des J.O de Londres pour répondre à leur vision « Towards One a Planet Olympics »
Le cahier des charges fixait 76 objectifs dont :
la minimisation des gaz à effet de serre
la gestion des déchets,
les matériaux locaux et durable
l’alimentation locale
la gestion de l’eau
l’habitat naturel et la biodiversité
l’équité et les partenariats
la culture et l’héritage
la qualité de vie et le bien-être
Et portait sur :
la restauration,
les hébergements,
les équipements sportifs,
le développement local.
Pour lire les points forts et les points faibles, veuillez télécharger le document pdf ci-joint
Ou au lien ci-dessous
Pour lire le rapport "Towards a One Planet Olympics "
http://www.bioregional.com/files/publications/towards-a-one-planet-olympics-revisited.pdf
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Voir en ligne :
Towards a One Planet Olympics revisited